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Marie-Anne DAYÉ

Conceptrice - Rédactrice

La tranquillité avant tout pour Rosa Maria

Texte et photos : Marie-Anne Dayé

« J’aime l’hiver ! », lance Rosa Maria Gonzales Perez durant la conversation. « Il y a beaucoup d’activités à faire, on n’est pas enfermés, il faut sortir. On peut faire de la raquette, de la randonnée, le soleil brille, il fait clair, le ciel est bleu, tout va bien ! »

Rosa Maria a quitté Toluca au Mexique il y a deux ans pour vivre une nouvelle expérience à Sept-Îles. Sa ville natale est située près de Mexico, à 2 668 km au-dessus du niveau de la mer, et son climat est tempéré. Cette Mexicaine au sourire contagieux est donc habituée aux températures fraîches et n’apprécie pas particulièrement la chaleur. Le besoin de sécurité était également un facteur déterminant dans son choix de destination. « Je me sens libre ici, je me sens bien. Le stress que j’avais au Mexique n’est pas comparable à la tranquillité que je peux avoir ici ». Sept-Îles semblait donc toute désignée pour elle.

Une nouvelle étape

Diplômée en gastronomie, elle a tenu un bistro dans sa ville natale durant 18 ans jusqu’à ce que la pandémie complique les choses. Son père est d’ailleurs malheureusement décédé des suites de la Covid-19 et tout a changé dans sa famille, explique-t-elle. « J’ai alors postulé pour aller au Canada et j’ai été sélectionnée. J’ai considéré que c’était la meilleure opportunité. Finalement, je peux constater que oui, je suis heureuse ici ».

Son employeur, la Poissonnerie Fortier, l’a embauchée en tant que chef de cuisine. Rosa Maria s’affaire donc à développer de nouvelles recettes pour les mets à emporter côté boutique : bols poké, pizzas aux fruits de mer, salades mettant en vedette les produits qu’offrent le fleuve. « J’aime beaucoup mon travail, j’aime être créative, j’ai toujours aimé cuisiner », dit Rosa Maria.

 

Loin des yeux, mais près du cœur

Vivre aussi loin de sa famille, principalement de sa mère de qui elle est très proche et qui souffre aujourd’hui de démence, est le principal défi pour Rosa Maria. Heureusement, elles se parlent régulièrement et ont pu se réunir à Sept-Îles l’an dernier durant un mois. « Être loin de la famille est difficile pour moi, et je sais que je dois faire face à toutes ces circonstances, et remercier Dieu de continuer à en profiter de toutes les manières possibles, même si c’est par Zoom ou par téléphone », souligne-t-elle.

Rosa Maria a eu l’opportunité de voyager dans plusieurs pays et compte encore le faire. Mais c’est à Sept-Îles qu’elle souhaite s’établir, d’autant plus qu’elle a trouvé l’amour là-bas. Un jour, elle aimerait pouvoir ouvrir son propre commerce et continuer à vivre de sa passion, la cuisine.

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